Il ne faut pas par la même occasion abuser l'opinion tout entière en voulant faire croire à celle-ci que ce « mea culpa tactique » est un acte de patriotisme. Il faut rompre avec cette tradition consistant à rejoindre tout nouveau pouvoir dans le but de préserver des prébendes. Force est de constater que nous n'avons pas besoin d'analyse académique pour s'apercevoir que la solution d'hier, c'est le problème d'aujourd'hui car ce stimulus a complètement pourri nos mœurs politiques ; et c'est le moment où jamais de repenser ceux-ci sur la base de l'éthique et de la morale.
La politique, c'est pas seulement l'art de choisir le moment juste pour transhumer de façon lamentable ou tragi-comique comme dans les deux derniers cas qu'il nous a été donnés de voir.
Au fond, un « new deal » en plus d'être symboliquement important doit être la question clé de la rupture prônée. Rupture dans la gestion des affaires de l’état, mais aussi rupture dans la manière de faire et d'entreprendre l'action politique. Tous les « transhumants » et leurs épigones nous servirons qu'ils ont été « humiliés » ou « mal considérés » comme motifs de leur départ. Mais même en essayant de résister à la colère brute et à la rage qui nous saisit, aucun de ceux-ci ne nous éclaire sur pareille discordance et faiblesse argumentaire.
Nous pouvons faire de notre possible pour écouter et entendre les arguments avancés, mais aucun d'entre eux ne méritent d'être pris en compte. Par décence et surtout par respect pour les Sénégalais, qu'on ne nous invite surtout pas à surmonter notre indignation pour nous réjouir de cette farce car cela participe au renforcement d'une démocratie apaisée et nous évite une campagne électorale permanente. Que nenni......
L'urgence des urgences n'est pas d'ouvrir un grand boulevard à la transhumance, mais plutôt de procéder aux investissements d'aujourd'hui qui seront les emplois de demain et les retombées d' après-demain ; en clair le Yonou Yokkute ou véritable chemin du développement.
Il nous faut prendre conscience que nous vivons dans un Sénégal nouveau et gérer celui-ci au plus prêt des intérêts des citoyens à long terme, telles sont les attentes auxquelles devra répondre le pouvoir. Les responsables de l'Apr qui servent de relais à ces mange-mil politiques doivent savoir que ces méthodes qui ressemblent furieusement à celles d'antan ne prospéreront que le temps d'une rose.
La vérité qu'il ne faudrait pas perdre de vue est que ces « transhumants » n'ont pas de conviction, ce qui heurte si l'on sait que leur justification est camouflée sous une rhétorique creuse et horrifique. Cette bigoterie ne doit nullement prospérer et le Président de la République, Président de l'Apr a un rôle historique à jouer dans ce sens. Il ne sert à rien de camper sur une ligne de crête et rester sourd au message du peuple souverain qui saura le moment venu distinguer la bonne graine de l'ivraie.
A tous ces politiciens professionnels utilisant cette démarche plus qu'abominable pour se rapprocher du pouvoir donnons leur cette réponse d 'inspiration biblique : tu ne transhumeras pas !
Ben Yahya SY
Convergence des Cadres Républicains
La politique, c'est pas seulement l'art de choisir le moment juste pour transhumer de façon lamentable ou tragi-comique comme dans les deux derniers cas qu'il nous a été donnés de voir.
Au fond, un « new deal » en plus d'être symboliquement important doit être la question clé de la rupture prônée. Rupture dans la gestion des affaires de l’état, mais aussi rupture dans la manière de faire et d'entreprendre l'action politique. Tous les « transhumants » et leurs épigones nous servirons qu'ils ont été « humiliés » ou « mal considérés » comme motifs de leur départ. Mais même en essayant de résister à la colère brute et à la rage qui nous saisit, aucun de ceux-ci ne nous éclaire sur pareille discordance et faiblesse argumentaire.
Nous pouvons faire de notre possible pour écouter et entendre les arguments avancés, mais aucun d'entre eux ne méritent d'être pris en compte. Par décence et surtout par respect pour les Sénégalais, qu'on ne nous invite surtout pas à surmonter notre indignation pour nous réjouir de cette farce car cela participe au renforcement d'une démocratie apaisée et nous évite une campagne électorale permanente. Que nenni......
L'urgence des urgences n'est pas d'ouvrir un grand boulevard à la transhumance, mais plutôt de procéder aux investissements d'aujourd'hui qui seront les emplois de demain et les retombées d' après-demain ; en clair le Yonou Yokkute ou véritable chemin du développement.
Il nous faut prendre conscience que nous vivons dans un Sénégal nouveau et gérer celui-ci au plus prêt des intérêts des citoyens à long terme, telles sont les attentes auxquelles devra répondre le pouvoir. Les responsables de l'Apr qui servent de relais à ces mange-mil politiques doivent savoir que ces méthodes qui ressemblent furieusement à celles d'antan ne prospéreront que le temps d'une rose.
La vérité qu'il ne faudrait pas perdre de vue est que ces « transhumants » n'ont pas de conviction, ce qui heurte si l'on sait que leur justification est camouflée sous une rhétorique creuse et horrifique. Cette bigoterie ne doit nullement prospérer et le Président de la République, Président de l'Apr a un rôle historique à jouer dans ce sens. Il ne sert à rien de camper sur une ligne de crête et rester sourd au message du peuple souverain qui saura le moment venu distinguer la bonne graine de l'ivraie.
A tous ces politiciens professionnels utilisant cette démarche plus qu'abominable pour se rapprocher du pouvoir donnons leur cette réponse d 'inspiration biblique : tu ne transhumeras pas !
Ben Yahya SY
Convergence des Cadres Républicains